L’IRM, ou Imagerie par Résonance Magnétique, existe depuis la fin des années 1970. C’est à ce jour la technique d’imagerie médicale qui permet d’obtenir les images les plus précises de l’intérieur du corps. L’IRM vient ainsi compléter les autres techniques d’imagerie médicale telles que le scanner, l’échographie, ou la radiographie. Elle est utilisée pour diagnostiquer avec précision de nombreuses pathologies. Comment fonctionne l’imagerie par résonance magnétique ? Y a-t-il des risques ? Est-ce douloureux ? Une préparation spécifique est-elle nécessaire ? Voici un résumé de toutes les informations utiles à connaître sur l’IRM.
Comment fonctionne l’IRM ?
L’imagerie par résonance magnétique permet d’obtenir des clichés précis de l’intérieur du corps humain, en deux ou trois dimensions, grâce à une résolution à fort contraste. L’IRM est constituée d’une bobine qui crée un champ magnétique qui va magnétiser les tissus de la zone ciblée. Des ondes radios plus faibles appelées « radiofréquences » vont ensuite permettre de mesurer le signal électromagnétique renvoyé par les tissus, par un effet de résonance. Cette technique couplée à un système informatique va permettre de transformer ces données en images, en véritables photographies des tissus de l’organisme.
Pourquoi passer un IRM ?
En réalité, toutes les techniques d’imagerie médicale qui existent présentent l’avantage de se compléter les unes les autres. Une IRM sera nécessaire lorsque les autres techniques telles que par exemple la radiographie ou l’échographie, ne suffisent pas à établir un diagnostic suffisamment précis. L’imagerie par résonance magnétique est particulièrement utilisée pour pouvoir étudier les tissus mous de l’organisme.
Elle est très utilisée pour examiner le système nerveux central (cerveau, moelle épinière), les muscles, le cœur, ainsi que pour diagnostiquer des tumeurs. À l’inverse, l’IRM ne permettra pas d’examiner les tissus durs de l’organisme tels que les os, par exemple, pour lesquels d’autres techniques d’imagerie médicale seront plus adaptés.
Comment se préparer ?
Pour passer une IRM, aucune préparation spécifique n’est nécessaire. Vous n’avez pas besoin d’être à jeun pour effectuer cet examen. Pensez cependant à vous munir de vos ordonnances et lettre(s) de votre médecin, ainsi que de votre carte vitale, et des comptes rendus des examens précédents s’il y en a.
Comment se déroule l’examen ?
Pour pouvoir passer votre examen, vous serez d’abord emmené au vestiaire afin de vous dévêtir. Nous vous préciserons quels vêtements il vous faudra enlever. Nous vous demanderons également d’enlever tout objet métallique que vous pourriez porter (lunettes, bijoux, montre etc.) et de nous signaler tout autre dispositif pouvant contenir du métal (prothèses dentaires etc.). Veuillez également signaler si vous êtes porteur d’un stimulateur cardiaque. Dans ce cas, l’IRM est contre-indiquée car votre stimulateur tomberait en panne, du fait des ondes magnétiques de l’appareil à IRM.
Une fois dans la salle d’examen, vous serez allongé sur un lit, qui entrera ensuite automatiquement dans l’appareil à IRM. Dans certains cas, une injection d’un produit de contraste pourra être nécessaire afin d’optimiser la qualité des images, donc vos résultats. Pour que les clichés soient de la meilleure qualité possible, il vous faudra respirer calmement et bouger le moins possible.
La machine peut être impressionnante, et émet des sons tout au long de l’examen, qui sont tout à fait normaux, mais peuvent angoisser certains patients. Rassurez-vous, le médecin radiologue qui vous fera passer l’examen restera à vos côté en permanence. Vous pourrez le solliciter en cas d’urgence à tout moment. La durée d’une IRM varie en moyenne entre 30 minutes et une heure, selon la zone à étudier.
L’IRM est-il un examen douloureux ?
L’IRM est un examen non invasif et totalement indolore. Seule l’éventuelle injection d’un produit de contraste, uniquement si elle est nécessaire, pourra vous procurer un certain inconfort qui se dissipera rapidement. Pendant toute la durée de l’examen, vous serez entouré par la machine. Ainsi, n’hésitez pas à signaler si vous souffrez de claustrophobie ou de spasmophilie.
Passer une IRM présente-t-il des risques ?
Étant donné qu’il s’agit d’un examen non invasif, l’IRM ne présente pas de risque majeur. C’est un examen totalement indolore, et les produits de contraste utilisés sont très bien tolérés par l’organisme. Dans de très rares cas, il se peut qu’une fuite de produit de contraste se produise, provoquant un hématome qui nécessitera un simple traitement local.
Dès lors que toutes les précautions ont été prises (absence d’objets ou implants métalliques, absence de stimulateur cardiaque etc.), il n’y a pas de contre-indication à la pratique d’un examen en IRM. Pour que toutes les précautions nécessaires soient prises, veuillez également signaler si vous êtes enceinte ou pensez l’être, ou si vous souffrez de troubles chroniques tels que le diabète, les troubles cardiaques, rénaux etc.
Si vous avez d’autres questions concernant l’IRM, n’hésitez pas à nous contacter. Nous vous y répondrons dans les plus brefs délais.
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