Elles sont nombreuses mais parmi les plus courantes, on peut citer la goutte et les rhumatismes inflammatoires. Dans ce dernier cas, les douleurs s’intensifient surtout la nuit. Le diagnostic du médecin est nécessaire pour confirmer la nature du mal. Avant d’envisager toute forme de traitement, le médecin doit alors déterminer s’il s’agit d’une polyarthrite rhumatoïde (premier orteil souvent), d’une spondylarthrite ankylosante (douleur du talon) ou d’un rhumatisme psoriasique. En fonction de la cause de l’inflammation, la durée et le traitement sont définis par le médecin.
Dans quels cas l’infiltration de l’orteil peut-elle être envisagée ?
Ce traitement ne peut être décidé par le patient de son propre chef. Seul le médecin traitant est habilité à prescrire une infiltration de l’orteil. Si tel n’est pas le cas, le patient risque d’opter pour l’injection d’un médicament qui n’est pas approprié et d’une durée de traitement qui peut le mettre en danger.
La décision d’opter pour une infiltration de l’orteil revient donc au médecin. Quant à la quantité de médicament et la nature de ce dernier, il est fonction de la gravité de l’inflammation. Dans tous les cas, l’objectif est d’éliminer la douleur et éviter une récidive.
Comment se déroule une infiltration de l’orteil ?
Une consultation chez le médecin permet d’évaluer la gravité de l’inflammation et le traitement approprié. Si le médecin penche pour une infiltration de l’orteil, il détermine le point d’entrée du médicament qui est souvent à base de cortisone.
Un rendez-vous est ensuite pris pour l’infiltration laquelle se déroule dans un cabinet médical. La première étape consiste à désinfecter la zone où l’infiltration va être effectuée : une hygiène parfaite est exigée pour éviter le maximum possible les risques d’infections. L’infiltration peut, en effet, devenir le point d’entrée de différents virus/ou bactéries. D’où cette exigence d’aseptisation.
La seconde étape consiste en l’infiltration elle-même : le médecin injecte progressivement le médicament. Il effectue, par la suite, une pression sur la zone par laquelle l’aiguille est entrée pour retirer cette dernière.
Une fois l’infiltration de l’orteil achevée, le repos est de mise. Le patient doit éviter de solliciter excessivement l’orteil concerné afin d’éviter d’accroître les douleurs relatives aux suites de l’intervention. Si ces dernières sont normales, des anomalies comme le gonflement de l’orteil ou encore des sensations de fourmillement persistantes ne le sont pas. Même durant l’intervention, toute sensation qui paraît anormale doit être communiquée au médecin. Celui-ci peut arrêter l’injection et/ou vous rassurer. Après une première infiltration, d’autres peuvent être envisagées si le médecin le conseille.
Pour soulager les éventuelles douleurs après l’infiltration, le patient peut utiliser une poche de glace qu’il posera sur la zone concernée. La prise de médicament n’est généralement pas nécessaire, sauf sur prescription du médecin.
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